Pour accélérer la transition écologique, la majorité des participants privilégie les incitations et la pédagogie aux sanctions. Ils appellent à rendre l’écologie désirable et considèrent que la culpabilisation peut être contre-productive.

Les participants démontrent une préoccupation singulière pour la gestion responsable des ressources et le recyclage, notamment dans les actions qu’ils seraient prêts à faire au quotidien pour accélérer la transition écologique.

Les participants proposent spontanément, dans les questions ouvertes, des mesures pour améliorer la gestion des déchets, en réduisant le plastique et les suremballages, en facilitant le tri et le recyclage, en mettant en place un système de consignes pour le verre, ou encore en réduisant le gaspillage alimentaire.

Les participants ont souhaité s’exprimer, dans les questions ouvertes, sur notre modèle énergétique.

Alors que la nécessité de sortir des énergies fossiles semble faire consensus, une majorité de participants qui se sont exprimés sur cet enjeu soutiennent la production d’énergie nucléaire.

Une part importante soutient également le développement des énergies renouvelables (hydrogène, solaire, etc.) mais une minorité s’oppose au développement des éoliennes.

Selon les participants, accélérer la transition écologique dans les transports passe avant tout par une offre de transports en commun présente sur tout le territoire, notamment pour les personnes vivant en zone rurale, mais aussi par plus de sécurité et des abonnements moins chers pour celles qui vivent en zone urbaine.

Le vélo est une autre alternative exprimée par les participants, notamment les étudiants. Ils appellent à prévoir des itinéraires ou des infrastructures pour combiner l’utilisation du vélo et des transports en commun, par exemple des parkings à vélo sécurisés, ainsi que l’élargissement des aides pour acheter un vélo au-delà des vélos électriques.

Les participants ne sont pas d’accord sur l’intérêt environnemental de développer la voiture électrique. Certains dénoncent l’ « aberration écologique » qu’elle représente, notamment à cause des matériaux utilisés pour la construction des batteries. Ils appellent surtout à réduire l’utilisation de la voiture individuelle, qu’elle soit à essence ou électrique.

Le covoiturage est une idée complémentaire au développement des voitures électriques. Parmi les mesures proposées par le Gouvernement pour le développer, les participants choisissent en priorité une intégration du covoiturage dans une offre plus large de transports (horaires, points de contact avec les gares, etc.), une aide financière pour les utilisateurs et la création d’une plateforme unique de mise en relation sur le territoire.

Les participants ont aussi proposé spontanément des actions relatives au logement, comme la rénovation énergétique des bâtiments, le verdissement des villes et la lutte contre l’artificialisation des sols.

Les participants considèrent que la biodiversité est un enjeu trop peu abordé par rapport au réchauffement climatique et mettent notamment en valeur les problématiques de déforestation, de protection des océans et de respect de la condition animale.

Au-delà des actions proposées, les participants s’interrogent sur les conditions de mise en œuvre de la transition écologique. Ils soulignent notamment la nécessité de promouvoir la justice sociale en soutenant financièrement les ménages et en déployant une réglementation adaptée à chacun.