⚡️ Énergie

Comment agir durablement en faveur de la sobriété énergétique ?

Jusqu'au 18/11/2023
7 questions
10 minutes
12790 participants
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Analyse des réponses

Les participants s’engagent majoritairement en faveur de la sobriété pour lutter contre le changement climatique avant de faire des économies ou améliorer leur confort de vie.

66%

des participants s’engagent en faveur de la sobriété principalement pour le climat, notamment chez les personnes vivant en zone urbaine.

Beaucoup d’entre eux partagent néanmoins leurs difficultés à se chauffer face à la montée des prix.

Selon les participants, les efforts devraient être mieux répartis entre les citoyens et les entreprises, notamment celles dont les activités sont les plus polluantes.

Baisser la consommation de son logement

70%

des participants seraient prêts à respecter les consignes de température, 19 de chauffage et 26 de climatisation pour baisser la consommation de leur logement.

La rénovation des bâtiments est aussi exprimée par les participants dans les questions ouvertes. Ils soulignent qu’une meilleure isolation permettrait de limiter la consommation et la déperdition d’énergie, tant chez les particuliers, que les entreprises.

Les participants soulignent toutefois le coût élevé de ces travaux et souhaiteraient faciliter l’accès aux aides pour la rénovation.
« La sobriété énergétique passe selon moi par la rénovation du parc immobilier. Mais les aides ne sont pas assez incitatives et les démarches administratives sont trop compliquées. Cela freine l’envie d’entamer des travaux. » - Remarque d’un participant

Baisser la consommation du carburant

48%

des participants seraient prêts à passer au vélo ou à la marche pour les petits trajets afin de baisser leur consommation de carburant.

Le covoiturage est une solution presque complètement ignorée par les 18-25 ans alors qu’une majorité de personnes vivant en zone urbaine priorise plutôt l’utilisation des transports en commun.

La diversification des moyens de transport, en opposition à l’usage de véhicules individuels, a été largement partagée dans les questions ouvertes.
« Améliorer le service ferroviaire et baisser les prix pour concurrencer vraiment l’avion. Aujourd’hui, il est plus rapide et moins cher de faire un Nice Bruxelles en avion qu’un Nice Lille en train… » - Remarque d’un participant

Réduire l’empreinte environnementale du numérique

65%

des participants seraient prêts à éteindre ses appareils en veille pour réduire leurs usages numériques.

Alors que près de la moitié des participants serait également prête à acheter des appareils reconditionnés, ils sont beaucoup moins nombreux parmi les employés, les professions intermédiaires et les étudiants à envisager cette action.

Les obstacles à l’achat d’un véhicule moins polluant

Parmi les difficultés empêchant l’acquisition d’un véhicule moins polluant, les participants citent l’inadéquation des aides par rapport à leur situation personnelle.

37%

des participants regrettent le manque d’infrastructures près de chez eux, comme les bornes de recharges, pour acheter un véhicule électrique.

Contraindre ou accompagner la sobriété ?

Aucun consensus ne se dégage parmi les participants à cette consultation.

36%

des participants privilégient l’incitation, notamment financière, pour adopter des modes de vie plus sobres.

Mais 1 personne sur 3 pense que l’adoption de nouvelles règles ou de nouvelles contraintes est plus adaptée pour baisser la consommation d’énergie, notamment parmi les plus gros consommateurs d’énergie.
« Je commencerais par demander des efforts aux gros consommateurs (industries, services publics...) et je lâcherais le col des citoyens individus. » - Remarque d’un participant
Les personnes vivant en zone urbaine s’expriment davantage en faveur de la contrainte, tandis que les personnes vivant en zone rurale semblent préférer l’incitation.

Des désaccords sur la production d’énergie

Les modes de production énergétique ont suscité des controverses.

Certains participants considèrent spontanément que poursuivre les efforts de sobriété énergétique devait, avant tout, être accompagné par la promotion des énergies renouvelables, notamment l’énergie solaire.

Mais d’autres participants considèrent que la sobriété énergétique doit aller d’abord de pair avec le développement du nucléaire.

Enfin, des désaccords sont également apparus sur la tarification du gaz et de l’électricité. Devons-nous augmenter les prix de l’énergie au nom de l’urgence écologique ou d’abord réduire l’inflation pour les ménages ?
« Mettre en place une tarification progressive de l’énergie avec de la gratuité puis des seuils, des bonus et des malus en KWh par part fiscale. » - Idée d’un participant

Un besoin d’exemplarité des pouvoirs publics

Selon les participants, l’État et les collectivités doivent d’abord donner l’exemple dans la gestion de leur parc immobilier ou automobile.

De nombreuses contributions font référence à la réduction de l’utilisation de l’éclairage public en ville notamment après 23h. Une majorité de personnes vivant en zone urbaine a proposé cette mesure.

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