La France dans l’Europe : quel avenir, quelles priorités ?
🌏 Europe & international
Actions

- Année de lancement :
- 2023
- Proposé par :
- Laurence Boone, secrétaire d'Etat chargée de l'Europe
- Type :
- Consultation
- Dates d’ouverture à la participation :
- du au
- Conditions de participation :
- Ouvert à tous
- Modalités de participation :
- En ligne
Contexte
Le Gouvernement français place au cœur de son action la construction européenne, convaincu que c’est à l’échelle européenne que l’on pourra régler les grands défis de notre temps : lutte pour le plein emploi, la croissance et l’innovation, protection de l’environnement et de la biodiversité, régulation du numérique, protection de nos concitoyens face aux conflits internationaux, etc.Depuis 2017, la France plaide au sein de l’Union européenne pour développer la « souveraineté européenne ». L’objectif est clair : permettre aux États membres de l’Union européenne d’être forts et autonomes dans un monde traversé par des crises multiples.
Alors que des élections européennes se tiendront le 9 juin 2024, cette consultation vise à interroger les Français sur leur rapport à l’Europe et les priorités que la France doit défendre au sein de l’Union européenne.
Objectifs
- Mieux comprendre le rapport des Français à l’Europe et nourrir la politique européenne de la France dans les années à venir
Calendrier
- 10 novembre 2023 : lancement
- 15 janvier 2024 : fin de la consultation
- 28 mars 2024 : analyse des réponses
- 29 mars 2024 : réponse du Gouvernement
Que s'est-il passé ?
Plus de 10 000 personnes ont participé à cette consultationQu'en est-il ressorti ?
- Les participants se sentent, en majorité, Européens : 74% des participants revendiquent une double appartenance française et européenne
- La paix et le développement économique sont les principales forces de l’Union européenne : 58% des participants considèrent que la plus grande réussite de l'Union européenne est la préservation de la paix depuis 1945
- La complexité et le déficit démocratique sont les principales faiblesses de l’Union européenne : 61% des participants pensent que le principal inconvénient de la France à être membre de l’UE est la règle de l’unanimité pour faire avancer certains projets à 27 pays
- Une minorité de participants critique ou défavorable à l’Union européenne : 14% des participants se sont exprimés spontanément pour remettre en cause le projet européen
- Près de 2 participants sur 3 aimeraient que la France défende plus de financements à la recherche, à l’innovation et à relocalisation des industries européennes. Plus de la moitié des répondants aimerait que la France défende la création d’une Haute autorité à la transparence de la publique européenne.
Réponse du ministre délégué chargé de l'Europe
Le ministre délégué chargé de l'Europe, Jean-Noël Barrot, a reçu vos réponses à cette consultation.Il a présenté les enseignements qu'il en tirait lors des Rencontres européennes du Conseil économique, social et environnemental (CESE) le 28 mars 2024. Vous pouvez regarder son intervention complète ici.