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Je vais donc répondre à l'une des questions les plus likées sur l'application Agora. Donc voici la question de Christelle. On parle de supprimer deux jours fériés, on vient d'en parler aussi, ce qui impacterait les gens qui travaillent.
Pourquoi ne demande-t-on pas à ceux qui ne travaillent pas de participer ? Alors, encore une fois, merci pour ce type de questions qui me permet de revenir sur la philosophie globale du plan présenté par le Premier ministre le 15 juillet. La situation de notre pays implique un effort budgétaire, je crois que tout le monde l'a bien compris. Et l'État sera bien entendu le premier, je le redis quand même, à y prendre sa part en réorganisant, en faisant la chasse aux doublons et aux dépenses inutiles.
Mais si nous voulons tenir nos objectifs, nous devons contribuer tous à cet effort à notre juste part. C'est pourquoi, dans le plan qui avait été proposé par le Premier ministre, et qui, je le répète, encore une fois, est amendable, chacun était mis à contribution. C'est le principe même de ce que l'on a appelé, par exemple, l'année blanche, qui concerne à la fois ceux qui travaillent, mais qui concerne aussi ceux qui ne travaillent plus, et ceux qui ne travaillent pas.
Mais la question de Christelle soulève un point fondamental. Notre objectif final doit être, en réalité, de produire plus, et pour cela, nous devons être plus nombreux à travailler. C'est donc dans cette optique que le Gouvernement a proposé aux partenaires sociaux de réfléchir à un nouveau pacte travail, avec trois enjeux clés : la réforme de l'assurance chômage, la modernisation du marché du travail pour faciliter et fluidifier les embauches, et enfin l'amélioration des conditions de travail pour tous.
Remettre dans l'ordre, dans nos finances, en dépensant un peu moins, un peu mieux, et en produisant collectivement un peu plus, c'est le cap qu'a choisi le Premier ministre, et auquel le Gouvernement, bien sûr, travaille. Voilà, merci.