Mieux rémunérer les agriculteurs
🌾 Agriculture & alimentation

Que s'est-il passé ?
- Près de 5 000 personnes ont participé à la consultation.
Qu'en est-il ressorti ?
Chez les consommateurs :- Des consommateurs à cheval sur l’origine des produits alimentaires : 2 consommateurs sur 3 priorisent l’origine dans l’achat d’un produit alimentaire, devant la qualité et le prix. Près de la moitié d’entre eux serait prête à acheter un peu plus cher leur nourriture pour mieux rémunérer les agriculteurs si la visibilité de l’origine des produits était renforcée en magasin
- Mais les labels ne rassurent pas quant à la rémunération des agriculteurs : les citoyens semblent plutôt sceptiques quant à la présence d’un label sur un produit alimentaire pour mieux rémunérer l’agriculteur. 57% des consommateurs ne sont pas rassurés par la présence d’un label
- Une volonté d’en savoir plus sur la répartition des prix : près de 2 participants sur 3 considèrent qu’il faudrait améliorer la transparence sur la répartition de la valeur entre agriculteurs et intermédiaires pour envisager de payer un peu plus cher leurs produits alimentaires. Il sont également une majorité à proposer spontanément d’étendre à chaque filière l'obligation d’afficher, en magasin, la part qui revient à l'agriculteur dans le prix d'un produit alimentaire
- Introduire des clauses miroirs dans l’importation de produits européens : 2 consommateurs sur 3 pensent qu’il serait préférable d’imposer aux produits importés le respect des mêmes règles que les agriculteurs français et européens pour garantir la rémunération des agriculteurs. C’est aussi une recommandation majoritaire dans les questions ouvertes
Chez les professionnels :
- L’ensemble des participants est favorable à la généralisation des contrats tripartites
- Les acteurs sont également favorables à une obligation de la contractualisation écrite étendue à tous les secteurs agricoles
- Des divergences de points de vue sur la durée et le formalisme de la contractualisation
- Un accord très large sur l’intégration de nouveaux indicateurs dans la construction du prix des produits agricoles
- Des acteurs également alignés sur la sanctuarisation de la part que représentent les coûts de production dans le prix de vente des produits agricoles
- Les clauses de révision automatique des prix n’ont pas permis aux producteurs de faire face aux changements au cours de la vie du contrat, mais pour des raisons différentes